Vous trouverez ici une liste des questions qui nous sont fréquemment posées. Nous espérons que vous y trouverez la réponse que vous cherchez. Si toutefois ce n’est pas le cas, nous vous recommandons de nous contacter.
En rappelant que Grecs et Romains pratiquaient la philosophie comme un entraînement quotidien, Pierre Hadot, philosophe et érudit, a fait sortir les grandes idées des bibliothèques pour les remettre au centre de la vie. Ce qu’il a permis de comprendre, c’est que « la philosophie possède une dimension essentiellement pratique. C’est un mode de vie, un art de vivre, une série d’exercices, d’entraînements qui modifient l’existence.
Ce concept de philosophie comme mode de vie est défendu depuis plus de soixante ans par Nouvelle Acropole, sans renoncer à l’essentielle quête de connaissance. Raison pour laquelle nous parlons de philosophie « à la manière classique » afin de la distinguer de la conception de la philosophie contemporaine réduite à l’activité uniquement intellectuelle.
Nous sommes heureux de créer des collaborations et synergies avec des praticiens et étudiants de philosophie académique et de pouvoir partager, c’est ce que nous avons fait notamment lors de l’évènement de la Nuit de la Philosophie. Grandir ensemble, créer des ponts entre tous les hommes, avec la nature, est quelque chose d’essentiel, dont le monde d’aujourd’hui a besoin.
Si la philosophie n’avait pas d’autre objectif que la théorie, servirait-elle à quelque chose ?
On se pose tous des questions existentielles sur la justice, la mort, l’amour, la souffrance. La pratique philosophique permet de les poser clairement et d’y répondre, il n’y a pas besoin d’être diplômé en philosophie pour avoir accès à des valeurs fondamentales. Nous pensons que la pratique philosophique doit être démocratisée, devenir un mode de vie…aidant chacun, par le dialogue philosophique, à penser par soi-même et à vivre avec philosophie.
En effet, il s’agit d’un puissant outil de cohérence entre ce que l’on va penser, ce que l’on va dire, ce que l’on va faire… Comment nous allons décider de changer notre mode de vie…. Par ces changements individuels profonds dont l’objectif est de rendre l’homme plus humain (« homme nouveau », c’est à dire avec une vision du monde plus altruiste, plus solidaire, plus fraternelle), les changements collectifs, politiques s’opéreront de source.
Mahatma Gandhi nous disait « Sois le changement que tu veux pour le monde ».
Pour participer aux activités culturelles et à nos actions de volontariat, il suffit de s’adresser à notre siège le plus proche ou nous contacter en cliquant sur l’adresse e-mail de votre pays de résidence.
Ceux qui souhaitent faire partie de notre organisation et partager les valeurs dont nous assurons la promotion, peuvent s’inscrire au cours d’introduction à l’étude comparée des philosophies d’Orient et d’Occident qu’organise régulièrement dans ses différents centres l’Ecole de philosophie à la manière classique de l’Organisation Internationale Nouvelle Acropole.
La condition de membre comporte le droit de recevoir une formation continue, selon un programme d’études accessible à tout un chacun et qui ne requiert aucun diplôme préalable.
Nos cours ne dispensent pas une connaissance purement théorique ou une érudition quelconque, mais visent à offrir des explications utiles au quotidien. Les membres de Nouvelle Acropole sont parfaitement intégrés dans leur milieu social et familial, car leur activité philosophique ne provoque ni rupture ni isolement. Au contraire, l’objectif est de se découvrir soi-même, penser par soi-même, et s’ouvrir aux autres et à l’engagement citoyen.
Chaque siège de Nouvelle Acropole fixe le montant de ses cotisations, en fonction de la situation du siège et des possibilités de ses membres.
A Lausanne, le cycle de 20 ateliers de 1er cycle coûte 440 CHF tarif normal, 380 CHF tarif réduit. Comme la plupart des formations proposées partout et du fait du nombre limité de places disponibles, aucun remboursement n’est effectué dès le 3ème atelier.
Oui ! La pratique philosophique est basée sur le principe de responsabilité et de décision personnelle. Les cours ne sont pas considérés comme une compétence consommable, mais comme un travail intérieur, un engagement avec soi-même, et donc lié à la liberté de chacun.
Nouvelle Acropole pratique une économie décentralisée, soumise à des audits externes périodiques, et base ses rentrées et sa viabilité financières sur quatre piliers :
– Des cours de formation et la vente de produits culturels, élaborés par ses sièges.
– Une cotisation mensuelle versée par ses membres qui ont ainsi le droit de participer à toutes les activités de l’association et d’avoir accès au réseau international de centres culturels de l’Organisation Internationale Nouvelle Acropole
– L’appui d’un personnel administratif très réduit qui allie bénévolat et efficacité optimale
– L’appui et le parrainage d’entreprises privées et d’autres institutions
Non. Nos principes fondateurs stipulent le respect des différentes institutions religieuses.
Nous sommes convaincus que l’ignorance et le fanatisme génèrent la violence et la haine “au nom de Dieu”. C’est pourquoi nous invitons à une réelle étude comparée qui permette de créer des passerelles de compréhension au lieu d’élever des murs de division. Nous croyons en Dieu et nous respectons les diverses obédiences religieuses de nos membres. Ceci explique l’existence et la durée de la présence de Nouvelle Acropole dans des pays chrétiens, bouddhistes, musulmans, etc.
Nouvelle Acropole est une association apolitique.
En tant que philosophes, nous développons des projets citoyens à travers des actions de volontariat conçues comme des pratiques de l’altruisme au service des autres et de la société.
Notre philosophie propose un idéal de fraternité remède aux tentations d’exclusion, de racisme ou de xénophobie. Elle souligne l’exigence du respect de la dignité humaine face aux extrémismes et fanatismes et refuse toute forme de violence.
Oui. Dans tous les pays où nous travaillons. Chacun de nos sièges est enregistré auprès des autorités gouvernementales et respecte scrupuleusement la législation de son pays. Et nous promouvons ce même respect auprès de nos membres et amis. En outre, l’Organisation Internationale Nouvelle Acropole, en tant qu’association internationale à but non lucratif, est inscrite au Registre international des associations, reconnue par décret royal du 12 février 1990 (n° 3/12-941/s) du royaume de Belgique.
– Une bibliographie est disponible sur notre site. Les ouvrages utilisés pour l’enseignement y sont référencés : https://www.nouvelle-acropole.ch/bibliographie/
– La revue Acropolis, à laquelle participent de nombreuses auteurs reconnus est disponible et gratuite au format électronique sur inscription https://www.revue-acropolis.fr/shop-revues-digitales/ ou peut être achetée au format papier dans toutes les écoles en France ou en Suisse Romande.
Page FB: https://www.facebook.com/revue.acropolis/
– Une bibliothèque internationale propose des articles réguliers : http://bibliotheque.acropolis.org/
– Chaine Youtube – conférences : https://www.youtube.com/user/NouvelleAcropoleFr
– Podcasts : http://nouvelle.acropole.france.buzzsprout.com/
Les informations d’activité de Nouvelle Acropole sont-elles publiques et consultables : https://news.acropolis.org/
Nouvelle Acropole a des collaborations avec différentes institutions internationales (voir notre site internet).
Vous pouvez participer librement aux divers programmes de volontariat et d’activités culturelles et sociales mis en œuvre par les différents sièges de Nouvelle Acropole dans le monde entier, ce qui vous permettra de connaître de près nos activités et nos principes en action.
Dans la rubrique « cercle d’amis », vous avez la possibilité de proposer des actions de volontariat qui vous semblent importantes.
Lors de sa 1ère édition, la Nuit de la Philosophie a subi une contre publicité émanant notamment d’une universitaire dont les propos, dans Le Temps, étaient tout-à-fait significatifs de la crise que connait la philosophie – elle aussi – depuis quelques décennies.
Jeanne Hersche, professeur de philosophie à l’Université de Genève et directrice de la division philosophique de l’Unesco, écrit dans son étonnement philosophique : « Les penseurs ne se contentent plus d’argumenter les uns contre les autres, comme ils l’ont toujours fait, ils vont plus loin – ils vont jusqu’à contester que ce que font les autres soit encore de la philosophie ». Et « la seule idée que la philosophie puisse devenir « populaire » en répugne plus d’un » affirme Daniel Déroches avec raison !
En effet, plusieurs courants s’opposent. Il y a la majorité des universitaires, des « philosophes de formation » qui, comme le défend l’auteure de l’article, considèrent que l’essentiel de la philosophie consiste « à développer un argument, à identifier une faute logique, à identifier les positions d’un débat, à articuler clairement sa pensée, à faire preuve d’imagination en développant une expérience de pensée… ». Il s’agit, je la cite, de « traiter des questions ou des thèmes centraux de la recherche philosophique et non de thèmes qui parlent aux gens, c’est-à-dire qui traitent de problèmes concrets et quotidiens ».
Il y a d’autres courants. Celui, par exemple, initié par Pierre Hadot qui, « depuis une quarantaine d’années, affirme Roger-Pol Droit, transforme en profondeur notre conception de la philosophie ». « Au lieu de concevoir la philosophie comme une activité purement théorique, nous dit en effet Pierre Hadot, il faudrait l’envisager comme une transformation de soi, un entraînement pratique, quotidien, régulier, conduisant vers la sagesse, ou seulement un peu moins de folie ». Il considérait qu’« un homme qui a la science mais qui vit mal n’est pas un philosophe ».
Pierre Hadot a consacré sa vie à montrer que la philosophie n’était pas affaire de colloques, de débats, d’actes, d’institutions prestigieuses, de grandes écoles, d’universités, d’éditions scientifiques, mais de “vie philosophique”… renchérit Michel Onfray.
Pierre Hadot a été reconnu par ses pairs. Professeur au Collège de France, il a obtenu le Grand prix de philosophie de l’Académie française. Ses définitions de la philosophie et du philosophe sont sans doute tout aussi intéressantes que celle défendue par notre critique universitaire neuchâteloise.
Il n’est donc pas insultant, mais plutôt légitime, de poser la question de ce qu’est véritablement un philosophe. Est-ce un érudit, un homme de science ? Ou est-ce une personne qui, en plus rechercher la connaissance, vit sa vie avec philosophie ?
Nouvelle Acropole défend, depuis plus de soixante ans, le concept de philosophie comme manière de vivre, sans renoncer à l’essentielle quête de connaissance. Raison pour laquelle nous parlons de philosophie « à la manière classique » afin de la distinguer de la conception de la philosophie contemporaine réduite à l’activité uniquement intellectuelle.
La Nuit de la philosophie souhaite s’ouvrir à tous les courants philosophiques et offrir ainsi un espace de découverte et d’échange avec tous ceux dont la participation peut apporter une réflexion profonde, source de prise de conscience, qui soit surtout utile à un véritable changement de mentalité et de comportements et, par suite, à la construction d’une société plus juste et plus humaine.
Il y deux notions fondamentales qui caractérisent notre mouvement et qui ont effectivement posé problème, il y 40 ans en France, notamment à certains groupes religieux radicaux comme à d’autres, rationalistes athées.
1. Comparer les philosophies d’Orient et d’Occident
Le premier c’est le fait de promouvoir l’étude comparée des religions, des philosophies, des arts et des sciences d’Orient et d’Occident.
Le « racisme spirituel » de l’époque – qui n’est pas mort, malheureusement – ne supportait pas qu’une comparaison puisse sérieusement s’établir entre les élucubrations « ésotéristes » de la philosophie indienne, par exemple, et notre pensée occidentale moderne, sommet de la raison et du progrès de l’humanité. Le fait de s’intéresser à l’ésotérisme inhérent aux sociétés traditionnelles a suffi pour faire de nous une secte ésotérique…
Par ailleurs faut-il rappeler qu’à l’époque, parler de « valeurs morales » vous propulsait à l’extrême droite sans préavis ! Jacqueline Kelen n’aurait pas pu éditer impunément son Jardin des vertus !
Mais nous n’avons pas renoncé, conscients par expérience que la philosophie comparée qui s’alimente au patrimoine du l’humanité est la voie la plus sure pour récupérer du sens, du respect et de la paix entre les individus et entre les peuples. Un bel exemple avec Gandhi dont on parle peu alors que l’on fête les 150 ans de sa naissance et dont les valeurs pourraient bien être utiles à notre jeunesse en ces temps de crise…
2. Se changer pour changer le monde
Nous plaidions également pour un retour à la philosophie dans son sens premier, c’est à dire un art de vivre, de se comporter avec soi-même et avec les autres, et pas seulement une démarche exclusivement intellectuelle. Mais à l’époque, penser la philosophie comme un outil de transformation de soi était suspect, pire, une vraie dérive sectaire. Pierre Hadot n’avait pas encore écrit son livre La philosophie comme manière de vie et personne n’accordait de crédit à la phrase attribuée à Gandhi et aujourd’hui si universellement reconnue : « sois le changement que tu veux pour le monde »…
Nous étions sans aucun doute trop en avance avec nos propositions. Aujourd’hui elles ne gênent personne, bien au contraire, elles sont partagées par de nombreuses associations pour un vrai renouveau culturel en ces temps de crise de sens. Mais il reste l’image, la réputation, le soupçon… d’hier.
3. Et factuellement…
Nous rappelons factuellement que Nouvelle Acropole peut témoigner d’une solide expérience d’actions philosophiques, culturelles et de volontariat depuis plus de 60 ans dans le monde et plus de 45 ans en France au bénéfice de centaines de milliers de personnes de toutes origines.
De nombreuses personnalités de tous horizons, du monde universitaire, culturel, scientifique, philosophique… ont témoigné de la qualité des actions menées par notre association depuis tant d’années et, pour certains, collaboré à ses activités.
De par le monde, Nouvelle Acropole est reconnue dans plusieurs pays comme ONG ou association d’utilité publique, et participe à des organismes officiels internationaux en faveur des droits de l’homme.
Elle est à l’évidence très éloignée de la description que certains voudraient faire d’elle…
En tant que philosophes, nous respectons la liberté d’expression de chacun et nous comprenons le besoin légitime de clarifier la réalité de notre association dans une actualité où les dérives (sectes, radicalisation, extrémismes…) font peur.
Bien que nous écoutions ces critiques et que nous en tirions des leçons puisque nous ne sommes pas parfaits, nous refusons et dénonçons la diffamation à laquelle se livrent des personnes peu scrupuleuses sur Internet et d’autres moyens de communication.
En effet, il existe une telle différence entre ce qu’est notre association, et ce que certains veulent présenter qu’on ne peut que s’interroger sur eux et leurs motivations, qui semblent balancer entre ignorance et malveillance.
Ignorance que la philosophie est un exercice de liberté intérieure et d’esprit critique pour penser par soi-même ? C’est pourtant, depuis des millénaires, le seul antidote connu à la manipulation !
Ignorance que le travail sur soi, le volontariat, l’éthique fraternelle nous renforcent et nous relient aux autres au lieu de nous affaiblir en séparant, ce qui est le propre des sectes mais aussi de la télévision, des écrans, de la compétition promus par notre société moderne ? Et que Nouvelle Acropole à travers ses programmes et innombrables actions de solidarité retisse le lien social et avec la nature.
Ignorance que la pratique des valeurs morales de la philosophie loin de nous raidir, nous inculque la tolérance et l’ouverture ? Et ainsi le respect fondamental des autres, de soi-même et de la vie en général, pour contrer l’indifférence ou le mépris.
Nouvelle Acropole assume un discours engagé, de dépassement de soi, car les défis d’aujourd’hui et de demain nécessitent force intérieure et résilience. Ceci ne nous transforme pas pour autant en adeptes du surhomme nietzschéen ! Nos méthodes sont pacifiques et font appel à la vie spirituelle et la vie intérieure. Notre engagement militant est en faveur de la fraternité.
Nous, nous avons pris le parti de construire un avenir nouveau et meilleur, d’assumer nos responsabilités et d’être acteurs de l’histoire.
Nous sommes à votre disposition si vous voulez mieux connaitre notre association : contact@nouvelle-acropole.ch
Vous êtes bienvenus à chacun de nos événements ou ateliers.